Perdre un être cher est un événement très bouleversant. Il s’agit d’une situation difficile à surmonter, et l’on met également du temps à surmonter sa peine. Ainsi, pour faire face au décès d’un proche, il est crucial de passer par un travail de deuil, qui s’avère être un douloureux travail d’intérieur. En effet, c’est à partir de celui-ci qu’un individu peut accepter la disparition du défunt et définir sa vie avant et après le deuil. À cet effet, les étapes du deuil sont nombreuses.
Les étapes du deuil proprement dites
Pour faire face à un décès d’un proche, l’endeuillé doit avant tout supporter l’absence du défunt. Ainsi, il doit se résigner au fait de mettre fin aux projets communs, assumer seul certaines responsabilités, accomplir certaines activités autrefois réalisées avec le défunt, etc. L’endeuillé voit alors sa vie s’écrouler devant lui. Cependant, seul lui peut reconstruire sa vie, mais par contre cela se fait par étapes. En effet, il existe trois étapes auxquelles il doit absolument traverser, dont l’étape de choc, celle de la dépression et celle de l’adaptation.
Face à l’annonce du deuil, le proche du défunt provoque un état de sidération. En effet, il est à la fois accablé et reste un certain temps hébété par la nouvelle. Ainsi, il a du mal à y croire. Par la suite, l’endeuillé traverse la phase de déni où il refuse absolument la nouvelle de la mort d’un de ses proches. Cette étape consiste à le protéger contre l’impact de la nouvelle trop massif. La dernière étape n’est autre que celle de l’adaptation. Une fois sure, l’individu se doit d’accepter plus bien que mal la réalité, bien qu’elle soit difficile et exigeante.
Les étapes cruciales pour le travail du deuil
Ce n’est qu’après le choc que surgisse la douleur. Ainsi, vient s’ajouter à cela le chagrin de la perte d’un être aimé, la colère, la révolte, l’anxiété, l’angoisse, le souhait de parler avec la personne disparue, et les pleurs. C’est en effet une phase qu’un individu doit traverser avant de passer à l’étape de l’adaptation selon le point de vue des psychologues. Aussi, un état dépressif au niveau des réactions s’installe dans l’individu, qui se traduit non seulement par des signes physiques de la dépression, mais aussi par une perte de plaisir et de l’intérêt de manger, de la fatigue, de l’insomnie et même un délaissement de certaines activités et occupations.
Pendant cette période, il se peut également que l’endeuillé présente des troubles intellectuels et affectifs. Par la même occasion, il peut avoir une perte de concentration et d’attention, outre son humeur triste et sa sensibilité accrue à tous les petits détails et souvenirs évocateurs du proche disparu. Aussi, il doit traverser par l’étape du détachement et de la reconstruction, qui est la dernière phase annonçant sa guérison. Pour cette dernière, il réinvestit son énergie et redonne un sens à sa vie.
L’organisation des obsèques, une des étapes à ne pas négliger
Suite au décès d’un proche, plusieurs démarches doivent être réalisées. À cela, la première consiste à constater le décès. Par la suite, l’endeuillé doit faire le choix d’une pompe funèbre, mais dans le cas où il se charge lui-même des funérailles, il doit se munir du nécessaire pour la veillée funèbre et ainsi faire l’achat d’une urne funéraire, de cercueil, mais aussi des pierres et fleurs tombales, etc. Par ailleurs, il doit également récupérer le certificat de décès ainsi que d’autres documents en rapport avec le défunt et l’emmener à la mairie.
L’étape suivante consiste à transporter le corps du défunt et par la même occasion, le fait d’obtenir une autorisation d’inhumation ou de crémation. Vient ensuite l’étape des soins et de la toilette mortuaire suivie de celle du recueillement auprès du défunt dans une chambre mortuaire. La dernière étape pour l’organisation des obsèques consiste à préparer la cérémonie de l’enterrement.